Mattis Roussiasse-Ganci : le goût de l’apprentissage

Après un CAP en chaudronnerie, Mattis, incité par son oncle qui lui a fait découvrir les métiers du froid, décide de changer de voie. Un bac pro en alternance « technicien du froid et conditionnement d’air » au CFA Eurespace de Cholet en poche, il est, à 21 ans, en deuxième année de BTS « fluides énergies et domitique » dans le même établissement géré par la CCI du Maine-et-Loire .« Les métiers du froid sont très intéressants parce qu’ils couvrent plusieurs corps de métiers qui vont de la tuyauterie, de la gestion des fluides à l’électricité et que l’on ne fait jamais la même chose », explique Mattis Roussiasse-Ganci.

Mattis Roussiasse-Ganci et Jérémy Théveney

S’il a fait confiance au CFA de la CCI pour sa formation, il a, de son côté, pu compter sur le soutien d’une même entreprise qui l’a gardé pendant toute la durée de sa formation, depuis ses premiers stages en seconde jusqu’à ses contrats d’apprentissage en Bac pro et maintenant en BTS. Y.P. Concept, la PME familiale d’une vingtaine de personnes installée à Chantenay en Vendée qui l’a recruté, conçoit, installe et assure la maintenance de solutions de gestion du froid (chambres froides, climatisations…) tant pour les professionnels que pour les particuliers. Mattis y effectue actuellement les dépannages qui, confie-t-il « concernent dans 90 % des cas, des pannes électriques ». L’apprenti apprécie la complexité et l’exigence des tâches. Ses missions, il les réalise de façon largement autonome tout en ayant l’assurance de pouvoir compter sur son maître d’apprentissage en tant que de besoin.

Une fois que l’on a goûté à l’apprentissage, on ne peut plus s’en passer.

Ces périodes en entreprise ont été, selon lui, très formatrices. Ayant débuté par le montage des installations, l’apprenti a ensuite conseillé les clients sur le choix des solutions avant de régler, maintenant, les pannes chez eux. À chaque étape de son parcours, il a enrichi son bagage technique en mettant directement en pratique, en situation réelle de travail, les enseignements acquis dans le CFA. Une progression qui l’incite à vouloir poursuivre et terminer sa formation avec une licence spécialisée et, toujours, par la voie de l’apprentissage. « Une fois que l’on a goûté à l’apprentissage, on ne peut plus s’en passer. C’est l’idéal pour mettre en pratique immédiatement les enseignements. Il n’y a rien de tel pour franchir facilement la marche entre l’école et le monde du travail », se réjouit l’apprenti.

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