Suggestion d'articles
Bijouterie : Le règne de la passion et de la patience
L’institut de Bijouterie de Saumur a brillé lors de la finale des Meilleurs Apprentis de France (MAF) en décrochant trois médailles d’or dans les épreuves de joaillerie et de sertissage. Une reconnaissance de la qualité de la formation et de la passion des élèves de ce CFA qui, depuis 20 ans, participe au concours valorisant le savoir-faire des apprentis.
Carton plein !
Les trois candidats présentés par l’Institut de Bijouterie de Saumur, école de la CCI du Maine-et-Loire, ont remporté une médaille d’or à la finale nationale des Meilleurs Apprentis de France, le 26 juin 2022, à Lons-le-Saunier (Jura). Ophélie Mélot et Gabriel Ville en bijouterie-joaillerie et Mathis Cavalier en bijouterie sertissage ont été distingués en recevant la plus haute distinction remise par un jury composé des Meilleurs Ouvriers de France.
Un voilier, une harpe
Ouvert aux candidats de moins de 23 ans, en CAP, Brevet ou Diplôme des métiers d’art, le concours des MAF constitue à réaliser en trois mois une pièce sur la base d’un dessin et dans le respect du cahier des charges fournis par les organisateurs. L’objet est présenté à l’examen d’un jury départemental, régional puis national qui l’évalue avec de plus en plus d’exigences au fur et à mesure de l’avancée du concours. Pour accéder à la finale, les candidats doivent avoir obtenu la note de 18/20 au minimum.
Même si les apprentis bijoutiers sont moins stressés que leurs homologues des métiers de bouche tenus d’effectuer devant le jury et dans un délai imparti leur prestation, l’épreuve du MAF est, selon Rémy Bonneau, formateur à l’Institut de Bijouterie de Saumur, « plus difficile que le CAP ». Pour cette édition, les candidats devaient réaliser une pièce de décoration d’environ 10 cm : un voilier pour les joailliers et une harpe pour les sertisseurs. Des pièces d’orfèvre, au propre comme au figuré, examinées à la loupe par le jury, là aussi, au propre comme au figuré. Les réalisations sont évaluées sur leur qualité d’assemblage, leur finition et leur présentation. Outre la maîtrise des compétences techniques, les candidats sont aussi jugés sur leur dossier retraçant la préparation de la pièce pendant les trois mois précédents le concours.
« Je savais qu’ils avaient les capacités, même s’ils ne le savaient pas. »
« En tant que référent pour le concours, mon travail consistait à les aider techniquement, à répondre à leurs questions mais aussi à les détresser, explique Rémy Bonneau qui résume parfaitement son rôle de coach, je savais qu’ils avaient les capacités, même s’ils ne le savaient pas. »
Ce qui a permis, selon lui, de faire la différence ?
« Leur capacité à faire bien évidemment, mais aussi à refaire, à s’autoévaluer en acceptant de se remettre en question tout au long de la préparation effectuée en CFA en dehors des cours, après le travail dans l’atelier de l’entreprise ou chez eux » analyse le formateur et coach.
Cette application et cette persévérance sont justifiées par le concours mais expriment surtout la passion des candidats pour l’univers du bijou. Et ce n’est pas Mathis Cavalier et Ophélie Mélot, fraîchement auréolés de leur titre, qui diront le contraire. Chacun avec son parcours témoigne d’un enthousiasme pour sa formation et son futur métier…
25 000 salariés dans la filière de la Bijouterie
+ de 1000 entreprises cotraitantes en bijouterie joaillerie sur le sol français
35 % des entreprises en bijouterie joaillerie implantées en Île-de-France
90 % taux d’employabilité
3,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires de la production française
90 % du chiffre d’affaires réalisé à l’international
10 centres de formation et écoles professionnelles, formant 1200 apprenants par an, adultes, apprentis.
Source : Union Française de la Bijouterie Joaillerie Orfèvrerie des Pierres et des Perles (UFBJOP) 2022
Découvrir les témoignages d'étudiants
Pour en savoir plus sur l’offre de formation de l’École de Joaillerie - Institut de Bijouterie de Saumur
L’institut de Bijouterie de Saumur prépare en formation initiale et continue des élèves à la fabrication, la conception/design et la commercialisation de produits en bijouterie.
Depuis 40 ans, l’institut a formé plus de 2 000 apprenants (soit 130 élèves par an). Leur insertion professionnelle se réalise dans des entreprises artisanales ou industrielles, dans des bijouteries avec atelier ou des commerces en bijouterie-horlogerie.
