L’A69, trouvons des solutions.

L’A69, c’est 70% du chantier déjà réalisé, des dizaines de PME engagées et 300 millions d’euros déjà dépensés.  

Le réseau des CCI alerte sur les conséquences directes de cette décision sur l'emploi local. Le chantier de l'A69 mobilisait environ 1 200 salariés, sans compter les emplois indirects générés par les sous-traitants et fournisseurs locaux. L'arrêt brutal des travaux plonge ces salariés et leurs familles dans une incertitude profonde, menaçant la stabilité économique d’une partie du territoire et fragilisant un secteur déjà fortement sous tension. 

Dans ces conditions et à ce stade de l’avancement des travaux, il paraît raisonnable d’identifier avec l’ensemble des parties prenantes les conditions de la poursuite et de la finalisation de ce projet d’infrastructure. 

Dans cet esprit, ne pouvons-nous pas faire de l’A69 la première autoroute qui fait rimer économie et environnement. 

En intégrant des solutions de mobilité durable, telles que des infrastructures pour véhicules électriques, des bus à hydrogène et des zones de covoiturage, nous pouvons transformer ce projet en un modèle de développement respectueux de l'environnement et un exemple pour les futurs projets autoroutiers français et européens. 
 
Nous pourrions faire de l’A69 une autoroute « test » pour accélérer la transition énergétique de nos infrastructures et de nos modes de déplacement : routes photoluminescentes, péages en flux libre, stations multimodales, parcs photovoltaïques… l’autoroute A69 deviendrait de ce fait la réalité de l’autoroute bas carbone de demain. 

« Ainsi nous pourrions faire d’un sujet qui divise, un projet fédérateur avec pour objectif commun la croissance durable et la compétitivité économique de notre territoire et de notre pays »,

conclut Alain Di Crescenzo, le président de CCI France.