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Grande consultation des entrepreneurs : l’optimisme des chefs d’entreprise dégradé
Confrontés à un contexte géopolitique tendu et à un commerce international menacé par les hausses des tarifs douaniers américains, les chefs d’entreprise n’ont pas le moral au beau fixe. Celui-ci est en recul de cinq points (son plus bas niveau depuis janvier 2022) et la confiance des dirigeants dans l’avenir de leur entreprise est en baisse de trois points. Dans ce contexte, les entrepreneurs français sont favorables à la mise en place d’une riposte douanière pour faire face à la politique des États-Unis et au renforcement des liens commerciaux avec d’autres pays.
Les indicateurs de l'état d'esprit des chefs d'entreprises
Le moral des chefs d’entreprise est en recul
Les entrepreneurs espèrent des jours meilleurs
(- 3 points)
(- 2 points)
(+ 5 points)
La confiance des dirigeants dans les perspectives de leur entreprise est en baisse
Les dirigeants d’entreprises de 50 salariés et plus se montrent légèrement plus optimistes que le mois dernier pour leur entreprise 81% (+6 points). Cependant, leur confiance pour l’économie française (20%, -4 points) et mondiale (14%, -5 points) s’érode.
Le secteur de l’industrie est particulièrement touché par la baisse de confiance des dirigeants concernant leur entreprise (62%, -12 points).
(- 3 points)
(- 1 point)
(- 1 point)
L’inflation inquiète un peu plus fortement les dirigeants d’entreprise
Les chefs d’entreprise sont partisans d’une riposte à la hausse des tarifs douaniers décidée par les États-Unis
Les chefs d’entreprises sont davantage convaincus par les trois mesures proposées :
L’impact de l’instabilité géopolitique pèse aussi sur la capacité d’innovation …
Les entreprises high-tech sont un peu moins craintives à l’égard des impacts de l’instabilité géopolitique sur l’innovation en France et en Europe : 63% s’attendent à des impacts négatifs sur les entreprises françaises, 58% concernant les entreprises européennes.
En revanche, les dirigeants du secteur de l’industrie redoutent particulièrement les impacts négatifs du contexte international sur leur propre capacité d’innovation (28% contre 19% en moyenne).
Un impact négatif sur la capacité d'innovation pour…
L’innovation est pourtant considérée, majoritairement, comme un investissement …
La taille de l’entreprise conditionne une vision positive de l’innovation :
- 50 salariés et plus, il s’agit majoritairement d’un investissement (67%, +6 points).
- Mais c’est une prise de risque pour : 19% des entreprises de 1 à 2 salariés, 14% des entreprises de 3 à 49 salariés et seulement 3% des entreprises de 50 salariés et plus.
Le secteur de l’industrie est celui qui valorise le plus l’innovation : 56% de ses dirigeants en parlent comme d’un investissement, davantage que dans le commerce (49%), les services (48%), ou la construction (39%).
… un investissement en attente de moyens
Les dirigeants d’entreprises high-tech comptent particulièrement sur le développement des marchés comme levier de l’innovation (37%, contre 22% chez les autres entreprises).
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