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Christophe Aghostino, gérant de Chez Ago (95) : « Nous avons choisi de refaire une de nos terrasses à neuf »
À partir du 19 mai 2021, et après six mois de fermeture en raison de la crise sanitaire, les restaurants devraient pouvoir rouvrir leurs portes. Christophe Aghostino, gérant de Chez Ago (95) raconte comment il aborde cette reprise en fonction des spécificités de son établissement.
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Pouvez-vous nous présenter votre établissement ?
Chez Ago est un bar, restaurant et traiteur, installé au Mesnil-Aubry (95) depuis novembre 2019. Nous devrions aussi devenir bureau de tabac prochainement. Notre cuisine est franco-portugaise, même si elle comprend beaucoup de plats traditionnels français. Nous touchons une large clientèle : particuliers, repas d'affaire…
Comment avez-vous fonctionné depuis le début de la crise du COVID-19 ?
La crise sanitaire est arrivée très vite après notre ouverture. Nous avons fait le choix de ne pas nous arrêter complètement et de mettre en place la vente à emporter même si cela n'était pas rentable les premiers mois. Nous sommes situés dans un village du Val d’Oise, donc il n'y a pas le même dynamisme qu'à Paris. Cela a mis du temps à prendre mais désormais on ne peut pas dire que cela ne fonctionne pas. Cela nous permet de payer ce que nous avons à payer : les crédits en cours, les loyers, les charges fixes…
Comment abordez-vous la réouverture de votre établissement ?
Nous essayons d'anticiper et préparer la reprise au maximum. Nous commandons des boissons et nous avons mis au point notre nouvelle carte. Nous allons essayer de garder la vente-à-emporter même si nous savons bien que cela ne fonctionnera pas vraiment car les gens préféreront sortir. Je ne vais donc pas chercher à développer la vente-à-emporter pour le moment.
Nous disposons de deux terrasses et nous avons anticipé les annonces en choisissant d'en refaire une à neuf et d'investir dans du nouveau mobilier, grâce aux aides que nous avons pu recevoir.
Nous pensons que nous serons rentables car nous avons très peu de salariés, et le restaurant est fermé le soir car nous nous consacrons à l'activité traiteur, de même que le weekend. Donc nous ne sommes pas trop affectés par le couvre-feu.
Comment préparez-vous la suite ?
Nous sommes en contact avec la CCI du Val d'Oise car nous souhaitons travailler ce qui est relatif au numérique. Nous n'avons pas encore tous les outils et nous savons qu'il sera indispensable de nous adapter. Jusque-là, nous nous sommes concentrés sur la réglementation COVID : les équipements, les affiches etc. Nous n'avons pas encore eu vraiment le temps de nous pencher sur le numérique.
Quels contacts avez-vous avec la CCI ?
La CCI me suit et nous sommes en contact très régulièrement. Elle m'a aidé à monter des dossiers d'aide. Je tiens à la féliciter car elle a assuré un gros travail de suivi pendant la période de confinement : elle est revenue vers nous d'elle-même pour nous donner des informations sur les différentes aides, et je dois dire que c'est appréciable.
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